Aujourd'hui, c'est direction Aromas que j'ai décidé d'aller avec Hannou. Départ à 13 heures 30 de Lasserra, le Grand clos, en passant par le pont du Suran. Puis direction le village, La Chanaz et la route départementale non goudronnée allant jusqu'à Aromas (quoique je ne sois plus bien sûre qu'elle soit classée en départementale maintenant, à confirmer). On y a croisé un couple de promeneurs avec leur chien, une dame venant de l'autre versant et une voiture allant sur Aromas. On est montée jusqu'au sommet et on a même commencé à redescendre l'autre versant, mais l'heure tournant et devant compter le retour, on a fait demi-tour, non sans tenter de prendre en photo Aromas vu du dessus. Arrivée à Lasserra à 16 heures 45, épuisées toutes les deux.

Voici les photos de la promenade.

Arrivée au village où le petit ruisseau bouillonne.

La Chanaz. Elle est passée où la cabane de chasse ? Ça fait bizarre quand on arrive.

Toujours La Chanaz.

Si vous regardez bien, vous verrez les toits des maisons du bas du village et la départementale 42.

Nous voilà en vue de la crête.

C'est tout plat tout d'un coup.

Et voici l'autre versant de la montagne, avec au loin Aromas. Demi-tour pour le retour à Lasserra.

Un joli millefeuille de pierre.

Descente sur La Chanaz.

Toulongeon. J'adore les couleurs du printemps tout neuf !

La butte du château de Toulongeon.

La Chanaz.

Et voici le village et un arrêt obligatoire pour Hannou à la fontaine (on s'est quand même sifflé un peu plus d'un litre d'eau à toutes les deux pendant la promenade et le sac à dos était bien plus léger au retour, mais pas mes jambes ni ses pattes).

Enfin le beau temps, un peu de soleil, de la mousse, des fleurs, des oiseaux, des papillons... L'occasion d'une petite promenade en Nivigne avec Hannou. On est montée jusque dans les pins (je ne sais pas trop où) en suivant le chemin. On a fait quelques dizaines de mètres après le repère 73  sur les arbres, pour ceux qui connaissent. On a mis 1 heure 30 pour monter, bien que sur la fin c'était bien plat, et une petite heure pour redescendre. La montée s'est faite tranquilou : fallait bien ménager la bête (et je ne parle pas du chien).

En tout cas voici les photos prises sur le trajet.

Ça ne rend rien sur la photo, mais le trou dans la roche ressemble étrangement à une ouïe de violon

Le repère chiffré 73. J'ai continué quelques disaines de mètres puis demi-tour pour le retour qui promettait d'être plus rapide car en descente tout le long.

Bein, il est où le chien ????

Il est làààà...

En arrière plan sur la droite du chemin, un petit repère laissé sans doute par des randonneurs 

Et voilà de nouveau la civilisation, la route goudronnée... La promenade est presque finie : on arrive sur Lasserra.

Toujours grâce aux recherches précieuses de Nicole Dupré, voici un petit historique de l'école publique de Germagnat.

Le 10 mai 1843 : le conseil municipal du village décide la création d'une « Maison d'école ». Une demande d'aide financière a été demandée en 1844  et acceptée un an plus tard par les autorités compétentes (lesquelles, je ne sais pas. Avis aux commentaires éclairés). On pense alors à l'expropriation pour utilité publique d'un terrain, dépendance du presbytère, près du bief. En 1846, on pense alors à la maison Bon avec le jardin et le terrain d'Auguste Volland (à vérifier, car je ne suis pas sûre de bien lire) séparé de l'église par le chemin public. Mais les plans posent problème et un rapport du Préfet sur l'humidité du ruisseau risquant de nuire à la santé des enfants et pouvant provoquer des inondations, font qu'un nouvel emplacement est proposé (où ?).

Le 21 octobre 1849, le maire, Monsieur Futin, envoie une lettre au Préfet, mentionnant entre autre que « ... M. Meunier, architecte départemental, chargé des plans et devis de la maison d'école de ma commune, n'a fait aucune vacation pendant cette construction commencée depuis près d'un an... ».

Dans un procès verbal du 19 octobre 1852 concernant la vente de l'ancienne école, on apprend que Monsieur Mathieu voulait la conserver pour en faire une fromagerie, que Monsieur Guillerminet voulait en faire une école pour filles et que l'adjudication a été en faveur d'Auguste Volland (à vérifier).

Personnellement, je n'ai pas compris quand l'école est arrivée dans l'actuelle mairie. J'écris cet article à partir de copies de notes prises il y a presque 2 ans lors de l'exposition de Nicole Dupré. Et j'avoue que je ne me souviens pas de tout. Donc, n'hésitez pas à me corriger ni à complèter cet article dans vos commentaires, qui sont toujours les bienvenus.

En 1894, il y a 64 élèves dont 28 filles et l'instituteur est maintenu en place. En 1895-1896 des cours d'adultes sont proposés. En 1898, il y a 60 élèves. Un an plus tard, une classe enfantine est demandée, car les élèves sont entassés dans 54 mètres carré. Elle ne sera ouverte qu'en 1901 dans l'ancienne cuisine de l'instituteur (l'actuelle mairie), après transformation de l'école et recevait 26 enfants dont 17 de 5 à 7 ans. Il est alors demandé, par respect des bonnes mœurs, que ce soit la femme ou la fille de l'instituteur en place qui s'occupe de la petite classe. Cette même année des cours de couture sont mis en place.

En 1913, on trouve trace d'un projet de construction d'une autre école sur le terrain Montbarbon (où se situait-il  et qu'est devenu ce projet ?).  En 1914, les cours pour adultes et de couture sont supprimés et ne reprendront qu'en 1921.

En 1920, il y a 20 élèves pour 2 classe et 9 ans plus tard ils sont 65 à se partager ces 2 classes.

En 1935, les toilettes et le préau sont construits.

Puis le 21 mai 1971, lors de la séance du conseil municipal présidé par le maire de l'époque, Alphé Varéon, la suppression de l'école de Germagnat est votée et les élèves iront alors à l'école publique de Chavannes-sur-Suran.

Voir à ce propos les copies de document ci-dessous. Très intéressant et instructif.