Pêche : un début de saison 2014 sous le soleil mais peu fructueux

C'est par un beau soleil, que les amateurs de pêche confirmés ou occasionnels se sont rués aux bords du Suran, ce samedi 8 mars 2014.

Afin de les satisfaire au mieux, les membres de l'Amicale des pêcheurs Ain Bresse Revermont ont procédé à d'importants alevinages tout le long du Suran De Montfleur à Meyriat et  de la Reyssouze de Montagnat à Cras-sur-Reyssouze. 14 000 truitelles et 200 kg de truites fario avaient déjà été lâchées en septembre dernier, et ce mercredi se sont encore 400 kg de truites fario de souche rhodanienne provenant de la pisciculture fédérale de Chazey et 20 kg de saumon de fontaine qui ont rejoint le Suran.

Le saumon de fontaine, aussi appelé truite mouchetée, truite saumonée, truite rouge ou encore omble de fontaine est originaire d'Amérique du Nord et a été introduit en France (pour la pêche de loisir) où il a d'abord été élevé en pisciculture. Il se différencie de la truite fario principalement par sa couleur : sur l'omble les tâches sont notamment plus colorées et allongées, et le ventre vire au rouge. Bien que la truite soit un poisson plus vif et bagarreur, le saumon de fontaine, s'il atteint une belle taille, pourra tout de même faire plier les cannes des pêcheurs.

Omble de fontaine

Truite fario avec ses petites tâches

Une belle partie de cache-cache sous le soleil pour les pêcheurs pour cette ouverture sous le signe du soleil

Il y avait foule sur les bords du Suran au petit matin, ce samedi 8 mars, pour l'ouverture de la saison de pêche. Il est vrai que le grand soleil tant annoncé et présent, lui aussi, y était certainement pour quelque chose. Mais l'impression générale qui ressortait après seulement 2 petites heures de taquineries entre pêcheurs et poissons, c'est que c'étaient ces derniers qui remportaient la première manche. Les amateurs de truites rencontrés le long de la rivière gardaient tous, malgré tout, un sourire serein, espérant bien prendre leur revanche en début d'après-midi. Après une petite sieste bien méritée, tout de même.

Le repos des guerriers. Désolée, messieurs, je n'ai pas pu résister.

Certains, plus chanceux, ont attrapé leur premier poisson, peut-être par effet de surprise, seulement quelques minutes après avoir mis leur canne à l'eau au petit jour. Comme Evann, jeune Pondinois, qui faisait-là sa première ouverture. voir aussi article dans le Progrès.

D'autres, tentaient leur chance dans des endroits tout à fait improbables, coincés entre branches d'arbres et souches déracinées baignant dans le Suran. Il est vrai que la rivière tantôt tumultueuse et blanche, tantôt calme et turquoise, offre toutes sortes d'endroits propices à la pêche à la truite sous toutes ses formes.

Les eaux turquoises du Suran à peine troublées par une petite onde

Mais les pêcheurs n'étaient pas les seuls occupants des rives de la rivière. Et ils ont dû se méfier de certains « pièges » laisser de-ci de-là par les castors qui cachent certaines de leurs entrées de terrier sous des morceaux de branches d'arbres et de brindilles. De quoi se fouler une cheville tout de même. Un vrai champ de mines ! Heureusement pour moi, j'avais mon chien-cochon qui me devançait en me lançant des regards pleins de reproches et d'incompréhension qui disaient « bein tu vois, eux, ils ont le droit de creuser et de bouffer des morceaux de bois ! ».

Des entrées par ici...

... des sorties par là.